Mille certificats
de retour en Islande
3 contrats d'énergie verte sur 4 en Belgique ne le sont pas vraiment. 3 sur 4 ! Les fournisseurs vendent en réalité de l’énergie grise sur laquelle ils apposent un certificat vert, une énergie vert-de-gris. Nous voulons mettre un terme à cette situation avec la campagne #stopvertdegris.
Energie vert-de-gris ?
De toute l'énergie consommée en Belgique, seulement 9% peut être retracée vers une source renouvelable Belge. Pourtant, 37% des Belges pensent acheter de l'énergie verte. Comment est-ce possible ? Toute personne qui produit de l'énergie verte reçoit un certificat. Ces certificats sont échangés au niveau national et international, sans pour autant que l'énergie soit physiquement achetée. Des certificats achetés de cette manière à l’étranger rendent donc "verte" l'énergie grise produite en Belgique, sans qu'il y ait réellement plus d'énergie verte produite dans notre pays. Ce type d’énergie grise maquillée pour sembler verte, nous la nommons "énergie vert-de-gris". Afin de stimuler le développement durable de l'énergie dans notre pays, nous devons choisir consciemment une électricité produite localement, sans faux-semblants.
Cette vidéo a été massivement partagée
Pour expliquer la question des certificats, ou "garanties d'origine" de manière simple, nous avons réalisé une vidéo. Nous avons demandé aux gens de la partager avec leurs amis et leur famille afin que le message puisse toucher davantage de personnes. En échange de 1000 partages, nous avons promis d'acheter 1000 certificats et de les renvoyer en Islande, leur pays d’origine, afin qu'ils ne puissent plus être utilisés pour falsifier des contrats belges.
Dans sa section "Factcheck", le journal De Standaard a enquêté sur notre film. Ils ont cherché à savoir s'il est vrai que 9 contrats d'énergie verte sur 10 en Flandre ne contribuent pas à la transition énergétique. Dans sa conclusion, le journal a marqué notre vidéo comme “VRAIE”. Lisez l'article ici.
Mission accomplie
Bolt a envoyé le belgo-islandais Koen Kjartan, accompagné d’une voiture Tesla, sur un ferry en direction de l’Islande, accompagné de 1000 certificats d'énergie verte, ou “garanties d'origine”. Le 7 août 2020, le grand moment est arrivé: Koen a rendu 1000 certificats à la Première ministre islandaise devant son bureau à Reykjavik, en lui demandant de cesser de les commercialiser au plus vite. La Première ministre Katrín Jakobsdóttir a déclaré en réponse : "Je vais m’atteler à cette question avec notre ministre de l'énergie".
L'histoire de Koen
Et Koen ? Il a été autorisé à raconter son histoire à la radio, à la télévision et dans les journaux. La campagne de Bolt est devenue virale, du moins pendant un certain temps. Koen a un regard nostalgique sur sa mission #stopvertdegris, accomplie avec Bolt.
Et maintenant ?
L'histoire de #stopvertdegris ne s'arrête pas là. Pour l'instant, les fournisseurs d'énergie continuent de vendre de l'électricité vert-de-gris, sans investir pour autant dans les énergies durables, et facturent injustement des prix encore plus élevés pour cette électricité. Pieterjan Verhaeghen, PDG de Bolt s’exprime : "Les consommateurs se font doublement arnaquer. Les Islandais savent qu'ils ont de facto une énergie totalement verte, mais ne réalisent pas que sur le papier, elle ne l'est plus du tout, car les garanties d'origine sont vendues à des pays comme la Belgique. Les Belges pensent aussi qu'ils consomment de l'électricité verte, mais ne se rendent pas compte qu'il s'agit d'électricité grise qui a été maquillée grâce aux certificats islandais. C’est le monde à l'envers.”
Appel aux décideurs politiques
Outre les campagnes de sensibilisation autour de #stopvertdegris, Bolt s'adresse également aux décideurs politiques belges. Aujourd'hui, vous pouvez savoir d'où vient votre énergie grâce au Greencheck mis à disposition par les régulateurs des différentes régions. "C'est une initiative sympathique et utile, mais malheureusement, ce n'est pas une étape nécessaire pour choisir son fournisseur d'énergie", déclare M. Pieterjan. Avec toute l'équipe de Bolt, il plaide en faveur d'un "nutri-score énergétique", qui indique immédiatement sur l'emballage le caractère écologique du contrat. "Dans notre pays, nous n'avons que faire des garanties d'origine étrangères importées. Ce qui compte vraiment, ce sont des investissements concrets et permettant d’augmenter la production d'énergie éolienne et solaire, afin que nous disposions d'une électricité régionale décente, au lieu d'une énergie grise labellisée verte."
Belgisch energieplatform Bolt veroorzaakt ophef in Reykjavik
(Seulement en néerlandais) Hun uitdrukkelijk verzoek: "Stop met het verhandelen van oorspronggaranties van groene stroom, anders raken we in België nooit bijgebeend met echt groene energie."
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