Bert

Bert n’est encore qu’un jeune quadragénaire, mais il possède déjà un palmarès impressionnant. Pendant ses études d’ingénieur en électromécanique, il a accompagné un électricien pour gagner un peu d’argent et apprendre. Bert a décroché son premier « vrai » emploi chez Flexis. Du préparateur des travaux au responsable de la qualité, en passant par le directeur d’usine, l’entreprise métallurgique d’Ypres offre des opportunités, c’est certain. « J’ai toujours cru en la vision à long terme. »

Flexis est l’abréviation du terme anglais flexible industrial subcontracting. « On peut le traduire par “sous-traitance industrielle”, explique Bert. Nous achetons des pièces de fonderie en acier à l’état brut que nous transformons en un produit d’assemblage. » Chez Flexis, le travail physique est de mise. L’équipe d’une trentaine de collaborateurs se compose uniquement d’hommes. « Que les choses soient bien claires : ce n’est pas un choix délibéré, au contraire », rigole Bert. 

Vision écologique

Flexis se compose d’équipes de jour et d’équipes de nuit. Comme l’entreprise consomme beaucoup d’électricité, une cabine haute tension supplémentaire est nécessaire pour faire fonctionner les machines robustes jour et nuit. Pour compenser cela, des panneaux solaires ornent le toit de l’entreprise, mais ils s’inscrivent dans une vision écologique plus large. « Nous récupérons également l’huile, collectons l’eau et avons investi dans une nouvelle toiture, un éclairage LED dans tous les bâtiments et du verre à haute efficacité. »

Mentalité

Les propriétaires actuels de Flexis ont eu l’idée de l’énergie solaire. « Cela m’a inspiré. Je réfléchis de plus en plus à une vision à long terme. L’on peut prendre des mesures pour réduire les coûts, mais elles ne sont pas écologiques, et inversement. Chez Flexis, nous osons nous projeter dans un avenir lointain et, espérons-le, respectueux de l’environnement, et l’installation de panneaux solaires s’inscrit parfaitement dans ce cadre. » Pour distribuer l’énergie solaire excédentaire que Flexis ne consomme pas, Bert s’est tourné vers Bolt. Sur le site internet, il a découvert d’autres producteurs. « Je me suis tout de suite senti à l’aise chez Bolt. »